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Suisse

Week-end estival et record de températures

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La météo ensoleillée de ces derniers jours remet en question le dicton "En avril ne te découvre pas d'un fil". En plusieurs endroits, les températures étaient estivales et des records pour un mois d'avril ont été battus.

A Sion, le mercure a indiqué vendredi 28,9 degrés, établissant un nouveau record. Le précédent datait du 21 avril 1968, explique MétéoSuisse sur son site. Samedi c'est à La Brévine (NE), à Fahy (JU) et à Engelberg (OW) que des records pour un mois d'avril ont été dépassés avec respectivement 22,6, 25,3 et 23,1 degrés.

Dans un billet publié samedi sur son site, MétéoSuisse souligne que ce ne sont pas seulement les températures maximales qui ont connu des envolées, mais aussi les minimales.

Vendredi, le mercure n'est pas descendu en dessous de 10,4 degrés à La Dôle (VD). Au Weissfluhjoch (GR) la nouvelle marque est fixée à 4,8 degrés, soit 1,3 degrés de plus que l'ancienne. De nouveaux records ont également été atteints au Säntis (AI, 4,8 degrés) et à Gütsch/Andermatt (UR, 5,4 degrés).

Températures nocturnes contrastées

Les températures nocturnes n'ont pourtant pas été douces partout. A Delémont, il ne faisait que 7,6 degrés dimanche matin. A Viège (VS), l'heure était encore aux vestes d'hiver avec 4,5 degrés et même une faible gelée au sol de -1 degré au petit matin.

MétéoSuisse explique ces différences par la faible humidité qui favorise l'alternance de jours chauds et de nuits fraîches. L'air frais nocturne, plus lourd et plus dense, a tendance à s'accumuler près du sol dans les régions de plaine à basse altitude. Les zones de collines se retrouvent donc au-dessus de cette strate d'air froid et bénéficient d'un air relativement tiède.

Incendies

Dans plusieurs régions dont une partie de l'Arc jurassien et le canton de Berne, le risque d'incendie de forêt était marqué: 3 sur 5, selon le portail des dangers naturels de la Confédération.

Samedi en fin d'après-midi, un incendie de forêt s'est déclaré à Blumenstein (BE), a indiqué la police cantonale bernoise. Environ 2000 m2 ont été la proie des flammes. En raison du terrain escarpé, il a fallu faire appel à un hélicoptère pour éteindre le foyer. Selon les premiers éléments de l'enquête, le feu serait dû à une négligence. Personne n'a été blessé.

Le canton de St-Gall, qui présentait un degré moindre (2 sur 5), a été le théâtre de deux incendies. Samedi, quelque 1000 m2 de forêt sont partis en fumée à Unterwasser, dans le Toggenburg, après qu'un agriculteur a brûlé des déchets de bois. Le feu a repris et s'est propagé à la forêt, a indiqué dimanche la police st-galloise.

La veille, elle avait déjà fait part d'un autre sinistre survenu vendredi soir à Rapperswil-Jona. Le feu s'est déclaré dans un pré et a réduit en cendres environ 1000 m2. Selon les premiers éléments d'enquête, un foyer mal éteint en serait la cause.

ATS
PHOTO KEYSTONE/ENNIO LEANZA

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Suisse

Genève "mauvaise élève" en matière de trains directs avec l'Europe

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Les liaisons ferroviaires directes entre grandes villes en Europe sont nettement insuffisantes, estime Greenpeace (illustration). (© KEYSTONE/LEANDRE DUGGAN)

Les liaisons ferroviaires directes entre les grandes villes européennes sont lacunaires, selon une analyse de Greenpeace. Genève fait partie des villes les moins bien notées du continent.

La cité de Calvin ne bénéficie que de quatre liaisons ferroviaires directes avec les 44 autres villes analysées, dont aucune en nocturne, révèlent les résultats publiés mardi. Il s'agit des lignes vers Lyon, Milan, Paris et Zurich. Le trajet vers Milan est toutefois interrompu jusqu’en septembre pour travaux.

Zurich en revanche, avec 13 trajets directs, s'en sort à satisfaction en comparaison européenne.

D'une façon générale, les grandes cités du continent sont beaucoup mieux reliées entre elles par voie aérienne que par les trains directs, déplore Greenpeace.

Pas moins de 990 trajets entre 45 villes ont été passés à la loupe. Seuls 12% des trajets sous revue sont desservis par des trains directs. Pour les vols directs, le taux s'élève à 69%. Les villes ayant le plus de liaisons ferroviaires directes sont Vienne (17), Munich (15), Berlin (14), Paris et Zurich (13 chacune).

Greenpeace demande à la Confédération et aux CFF de "veiller à ce que Zurich et surtout Genève soient mieux desservies". L'organisation réclame aussi la suppression des "avantages fiscaux et des subventions pour le transport aérien", l'introduction d'une taxe sur le kérosène et une simplification des systèmes de réservation des trains.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

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Eurodreams est proposé dans huit pays européens (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams lundi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 4, 8, 11, 12, 20 et 38, ainsi que le numéro "dream" 2, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Interdiction des thérapies de conversion acceptée à Fribourg

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Le Grand Conseil fribourgeois veut protéger les personnes homosexuelles et bisexuelles des thérapies de conversion (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les députés fribourgeois ont accepté lundi soir une motion demandant l'interdiction des mesures de conversion dans le canton. Ses auteurs ont mis en exergue la menace exercée par de telles pratiques sur la santé et les droits humains.

La motion a passé la rampe par 91 voix contre 2 et 3 abstentions, l'UDC se montrant divisée. Emanant des députés PS Christel Berset et PVL Brice Repond et cosignée par 35 élus, elle permet à Fribourg de rejoindre d'autres cantons, notamment en Suisse romande, en voie de franchir le pas ou l'ayant déjà franchi, comme Neuchâtel.

Un exécutif qui, par la voix du ministre de la santé Philippe Demierre, a soutenu la démarche. "Cet ensemble de pratiques, visant à soigner des personnes de leur homosexualité ou bisexualité en les menant sur le chemin de l’hétérosexualité, est notamment considéré comme des actes de torture par l'ONU", a relevé le gouvernement.

Mental atteint

Au-delà, ce dernier a rappelé, à l'instar des motionnaires, "les dangers liés aux mesures de conversion, appelées à tort thérapies". Il a souligné qu'"elles ne sont pas seulement inefficaces par rapport au but précité, mais présentent également un risque pour la santé mentale des personnes qui se soumettent à une telle pratique".

C'est pourquoi, et parce qu’un processus fédéral pourrait prendre du temps, le Conseil d’Etat a invité les députés à accepter la motion. "Il y a la volonté d'agir au plus vite", a insisté Christel Berset, en rappelant qu'en Suisse 14'000 personnes avaient subi un traitement ou étaient en cours de traitement, selon des estimations.

"Il faut interdire pour protéger les personnes concernées, surtout des enfants et des jeunes", a ajouté la motionnaire, "pour donner un signal fort aux parents". A noter que l'autre motionnaire, Brice Repond, a quitté le Grand Conseil récemment. C'est sa collègue de parti Sandra Lepori qui a pris le relais pour porter le texte.

Le Conseil d'Etat fribourgeois dispose maintenant d'un an pour concrétiser la motion.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

L'initiative pour un salaire minimum à Fribourg validée

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Les Fribourgeois devront probablement se prononcer sur l'intitiative demandant l'introduction d'un salaire minimum dans le canton, à l'instar des Neuchâtelois en 2011 (archives). (© KEYSTONE/SANDRO CAMPARDO)

Les députés fribourgeois ont constaté lundi soir la validité de l’initiative législative entièrement rédigée "Pour un salaire minimum", venant de la gauche et des syndicats. Le texte demande l'instauration d'un montant minimal de 23 francs de l'heure.

Le décret de validation a passé la rampe à l'unanimité des 89 voix exprimées. Les députés se sont limités à débattre de la forme et non du fond. Déposée le 30 novembre dernier avec 8111 paraphes, l'initiative a abouti finalement avec 7040 signatures, une fois les vérifications d'usage réalisées, alors que 6000 étaient requises.

Pour rappel, les cantons ayant introduit à ce jour un salaire minimum sont Genève, Neuchâtel, le Jura, Bâle-Ville et le Tessin. Il appartient désormais au Conseil d’Etat, puis au Grand Conseil, après l’entrée en force du présent décret, de se prononcer ultérieurement sur la suite à donner à l’initiative.

Destin ouvert

Si les députés décident de se rallier à l’initiative entièrement rédigée, celle-ci devient une loi soumise à referendum. Si le législatif décide de ne pas s’y rallier et qu’il n’élabore pas de contre-projet, la votation a lieu dans le délai d’un an dès la date d’adoption du décret.

Si le Grand Conseil ne se rallie pas à l’initiative, il peut également, dans le délai de deux ans dès la date d’adoption du décret constatant sa validité, élaborer un contre-projet. Si un contre-projet a été élaboré, la votation a lieu dans le délai de 180 jours dès son acceptation par les députés.

En déposant son initiative, la coalition pour un salaire minimum avait indiqué que près de 9% des salariés qui travaillent à plein temps n’avait pas assez pour vivre et qu’un nombre important d’emplois n'étaient pas soumis à une convention collective. La récolte de signatures "a permis de mesurer la précarité", selon elle.

Grand intérêt

La démarche a été par ailleurs "accueillie avec grand intérêt par la population fribourgeoise", avaient encore expliqué les initiants. Ceux-ci rassemblent l’Union syndicale fribourgeoise, Unia, le SSP, Syndicom, le SEV, le syndicat Syna, le Parti socialiste, la Jeunesse socialiste, les Vert-e-s, le PCS-Centre gauche et les Jeunes POP.

Tous ces acteurs rappellent le besoin "indispensable" d’introduire un salaire minimum. "La situation actuelle ne va faire qu’augmenter la précarité et va continuer de mettre à mal le pouvoir d’achat", ont-ils estimé le 30 novembre.

Pour mémoire, le Grand Conseil avait rejeté en février 2019, par 65 voix, contre 38 pour et 2 abstentions, une motion demandant déjà l'instauration d'un salaire minimum. Le texte provenait des députés socialiste Xavier Ganioz et chrétien-social Benoît Rey. La droite avait alors estimé que le partenariat social suffisait.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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