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Suisse

Le thermomètre baisse encore en Suisse

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La vague de froid continue de glacer la Suisse. La nuit de lundi à mardi a été encore plus froide que la précédente, avec un pic négatif de -38 degrés enregistré à Glattalp (SZ), à 1850 mètres d'altitude, un endroit inhabité coutumier de ce type d'extrêmes.

Le mercure est descendu à -32 degrés au Petit Cervin (VS/3870 mètres) et -30,9 au Corvatsch (GR/3315 mètres), ont indiqué les services d'informations météorologiques MeteoGroup et meteonews. En Suisse romande, les sommets les plus refroidis ont été Les Diablerets (VD/2966 mètres) avec -25,6 et Les Attelas (VS/2733 mètres) avec -24,8.

Dans les stations de mesures situées à moins de 1000 mètres d'altitude, les températures les plus basses ont été enregistrées à Elm (GL/958 mètres) avec -17,9 degrés, Einsiedeln (SZ/910 mètres) avec -16,2 et Bantiger (BE/942 mètres) avec -15,6. En Suisse romande, le thermomètre a affiché -14,4 à Villars-Tiercelin (VD/813 mètres) et -14,2 à Saignelégier (JU/969 mètres).

A plus basse altitude, où la bise s'est un peu affaiblie, on a mesuré -14,3 à Ebnat-Kappel (SG/620 mètres), -14,1 à Schiers (GR/660 mètres), -13,6 à Linthal (GL/674 mètres) ou -12,8 à Fahy (JU/596 mètres). Dans les villes, le mercure est descendu à -13 à St-Gall, -12,4 à Porrentruy (JU) et -12,3 à Fribourg.

Si le pic de froid, provoqué par un afflux d'air en provenance du nord de la Russie, a été atteint en altitude, ce n'est encore pas le cas en plaine et dans certaines vallées alpines. La nuit de mardi à mercredi, avec un ciel clair et une bise qui va retomber, enregistrera encore une baisse des températures, avertissent les deux services d'informations météorologiques.

Radoucissement pour la fin de l'hiver

La tendance va en revanche nettement s'inverser pour l'arrivée du printemps météorologique le 1er mars, soit jeudi. Le redoux sera même extrêmement spectaculaire en altitude, où les températures, entre mercredi matin et jeudi soir, vont remonter de plus de 20 degrés, passant de -23 à 0 degré à 2000 mètres.

La neige va également faire son apparition à l'ouest dans la nuit de mercredi à jeudi, avant de s'étendre plus à l'est le lendemain. Durant le week-end, on sentira presque un petit air de printemps avec des valeurs qui oscilleront entre 5 et 10 degrés.

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Lausanne

Les vélos électriques sont désormais majoritaires à Lausanne

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Le nombre de vélos est à la hausse dans les rues de Lausanne (archives) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La mobilité douce poursuit son chemin en ville de Lausanne et passe par une mue de la mobilité cycliste. Dans les rues de la capitale vaudoise, les vélos électriques ont franchi la barre des 50% et supplantent désormais les vélos classiques.

"Si, ces dernières années, nous avions régulièrement entre 25 et 33% de vélos électriques lors de nos différents comptages, la barre des 50% a maintenant été franchie", indique à Keystone-ATS Florence Germond, municipale en charge de la mobilité, se référant à une récente étude de l'Université de Lausanne

A cette proportion s'ajoute une part de 10% de vélos-cargos, comprenant les vélos familiaux permettant de transporter deux enfants à l'arrière. Dans les études précédentes, ceux-ci ne représentaient que quelques points de pourcentage. "Il reste donc actuellement environ 40% de vélos mécaniques", conclut la municipale.

15% de trafic cycliste en plus

Si la part du vélo traditionnel régresse face à celle du vélo à assistance électrique, les deux-roues progressent globalement dans les rues lausannoises. Selon les données des récents observatoires de la mobilité, la capitale vaudoise a enregistré une hausse de 15,3% du trafic cycliste journalier en cinq lieux "clefs" de la ville entre 2021 et 2023, à savoir le Grand-Pont, les ponts Chauderon et Bessières, la rue de Genève et l'avenue du Chablais.

Quant à la part modale du vélo par rapport aux autres types de mobilité, elle est passée de 1,7% en 2015 à 4,3% en 2021. Il faudra cependant attendre 2027 pour obtenir un chiffre actualisé.

Plusieurs facteurs, notamment technologiques et politiques, expliquent cette courbe ascendante. "Les évolutions dans l'offre avec l'arrivée du vélo électrique ont permis d'élargir l'usage du vélo à Lausanne", remarque Florence Germond. "En parallèle, il y a la volonté municipale d'inciter les mobilités actives, plus respectueuses de l'environnement et meilleures pour la santé, dont la pratique du vélo", ajoute-t-elle.

Deux fois plus d'aménagements cyclables

Dans cette optique, plusieurs mesures favorisant les cyclistes ont été prises, comme les aménagements cyclables (bandes, pistes, contresens autorisés) qui ont doublé entre 2010 et 2024, passant de 65,3 à 131,3 kilomètres. "Ainsi, nous sécurisons et facilitons la pratique du vélo pour inciter encore plus de gens", souligne Florence Germond. En outre, pas moins de 105 panneaux autorisant de tourner à droite au feu rouge ont été installés entre 2021 et 2024.

Ces efforts sont reconnus au niveau national. Les mesures de promotion du vélo, initiées pendant la pandémie de Covid-19, ont valu au chef-lieu vaudois le "Prix Vélo Infrastructure" 2024, décerné par l'association Pro Velo.

Nouvelles subventions

La ville poursuit ses mesures incitatives. Dans une volonté de démocratiser la mobilité cycliste, elle a décidé, dès le 1er janvier 2024, d'élargir aux vélos à assistance électrique allant jusqu'à 45 km/h la possibilité de bénéficier d'une subvention et de ne pas se limiter à ceux dont l'assistance va jusqu'à 25km/h.

Depuis novembre dernier, elle offre également un bon de 300 francs, destiné à l'achat d'un vélo, aux jeunes de 14 ans. Quelque 60 subventions ont été versées jusqu'à présent.

Les chiffres du vélo devraient continuer à la hausse ces prochaines années. Lausanne vise une part modale du vélo de 15% en 2030.

La Suisse romande affiche toutefois un certain retard en la matière par rapport à la Suisse alémanique: en 2021, la part modale du vélo était de 21% à Bâle, 19% à Berne, 16% à Winterthour et 11% à Zurich, indiquent des chiffres tirés d'une analyse comparative en matière de mobilité dans six villes alémaniques.

Cette même année, la part modale du vélo était de 22% à Copenhague, selon des chiffres officiels et de 32% à Amsterdam en 2018, selon une étude du cabinet Deloitte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La passion des fans LGBTQ+ pour l'Eurovision a sauvé le concours

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L'artiste suisse non binaire Nemo est le dernier d'une longue liste de personnalités "queer" à avoir remporté, en mai 2024, le Concours Eurovision de la chanson (archives). (© KEYSTONE/AP/MARTIN MEISSNER)

Le Concours Eurovision (ESC) bouscule les normes et sa venue à Bâle, à la mi-mai, galvanise ses fans LGBTQ+ en Suisse alémanique surtout. Fascinée par son mélange de glamour, de kitsch et de défense des minorités, la communauté a redonné un second souffle à l'ESC.

Pour beaucoup d'homo- et de bisexuels, de personnes trans ou non binaires, l'Eurovision est davantage qu'un simple divertissement: "elle rend visibles leurs réalités de vie et les fait entrer dans les foyers les plus conservateurs", explique à Keystone-ATS Roman Heggli, secrétaire général de Pink Cross. Le concours "crée un espace pour l'esthétique queer, utilise délibérément l'exagération et l'ironie, tout en offrant une tribune aux messages qui remettent en question les normes sociétales", souligne-t-il.

De la chanteuse transgenre israélienne Dana International en 1998 à l'artiste non binaire suisse Nemo l'an dernier, en passant par la Serbe Marija Serifovic (2007), le St-Gallois Michael von der Heide (2010), la drag queen autrichienne Conchita Wurst (en 2014), le Néerlandais Duncan Laurence (2019) ou le Britannique Olly Alexander (2024), la liste des participants et des vainqueurs "queer" (à l'identité sexuelle ou de genre minoritaire) est longue depuis la fin des années 1990.

Ces artistes ont lancé notamment le débat sur les droits des personnes trans et la non-binarité en Europe et ont marqué l'évolution sociétale de leur empreinte, observe Roman Heggli.

Le déclic en 1998 avec Dana International

La victoire de Dana International a servi de déclencheur. Elle constitue aussi le souvenir le plus marquant de Thomas, un Genevois d'origine alsacienne, grand fan du Concours Eurovision. Il a assisté au show en 2011 à Düsseldorf (D) puis en 2012 à Bakou. Le jeune quinquagénaire regardait déjà l'émission à la télévision en famille au début des années 1980.

Pour Thomas, l'engouement de la communauté pour l'ESC est évident: "Il y a toujours eu des artistes LGBT ou appréciés des gays à l'Eurovision et le public gay est un public fidèle." Même en Azerbaïdjan, un pays peu réputé pour son soutien à la cause homosexuelle, les fans gays n'ont ressenti aucune hostilité, témoigne-t-il.

"Comme à Mykonos"

Une autre raison de cet enthousiasme est l'absence d'animosité entre les fans et le contact facile qu'ils entretiennent. "Sur place, les applications de rencontres 'chauffent', parfois même au contact de certains artistes!", rigole Thomas.

Se rendre dans une ville hôte de l'Eurovision ressemble un peu à des vacances à Mykonos ou à Sitges, confirme le Zurichois David. "La densité de gays y est si évidente qu'il est impossible d'y échapper, surtout dans l'arène et dans les clubs."

David a assisté au concours à Vienne en 2015, à Lisbonne en 2018 et à Turin en 2022. Il a même fait partie, à deux reprises, du jury international de fans qui évalue la sélection autrichienne et il sera de la partie à Bâle, évidemment. Depuis ses premiers souvenirs, en 1997, la passion de ce jeune quadra grandit sans cesse.

La communauté gay a "sauvé" l'ESC

Pour le commentateur du show pour la RTS, Jean-Marc Richard, la communauté gay a "sauvé" l'Eurovision au tournant du siècle à travers son enthousiasme, alors que le concours était menacé de disparition. Elle s'y est sentie intégrée et y célèbre, depuis, la diversité qu'elle lui a elle-même insufflée.

L'Eurovision est-elle donc devenue un phénomène queer boudé par les hétéros? David émet une nuance: "Je constate beaucoup d'intérêt pour l'ESC dans mon environnement professionnel et familial, mais aussi un fossé entre hommes et femmes hétérosexuels. Ces dernières s'y intéressent bien plus qu'eux."

Roman Heggli, de Pink Cross, explique: "Beaucoup de gays suivent l'ESC avec passion et organisent des fêtes privées à cette occasion. Les hétéros regardent le concours en passant ou avec une distance ironique."

La passion n'échappe pas au Röstigraben

En choisissant Bâle comme ville hôte de l'édition 2025, la SSR a mis le doigt sur un fossé peut-être bien plus grand que celui de l'orientation sexuelle: le Röstigraben. Elle avait alors invoqué notamment que l'enthousiasme était plus évident Outre-Sarine.

Le Genevois Thomas, qui a vécu à Bâle dans le passé, confirme: "Nous faisions alors une fête chaque année, chez l'un ou chez l'autre. Côté romand, il n'y a que peu de monde qui est motivé pour en faire une soirée festive!" Certains amis genevois de Thomas, au sein de la communauté, n'ont aucune idée des participants ou de l'artiste vainqueur l'an dernier.

Selon lui, l'Eurovision a encore une image ringarde dans la francophonie. Pour Thomas, cette connotation est due au fait que, depuis les années 1980, la France envoie peu de candidats de qualité.

Jean-Marc Richard explique le relatif désintérêt romand par le fait que la Suisse désigne plutôt rarement des candidats francophones. "On s'est souvent senti moins concerné et on est resté sur une vieille image ringarde de l'Eurovision", analyse-t-il. De plus, les Alémaniques sont plus anglophiles, davantage bercés par la pop commerciale. Or, la grande majorité des chansons de l'ESC sont interprétées en anglais.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Genève: visiter les archives entre midi et deux heures

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A Genève, les Midis des archives se pencheront sur des faits marquants de l'histoire de la République, dont l'Escalade (photo d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, les Archives d'Etat (AEG) invitent le public à découvrir des pièces historiques célèbres, insolites ou méconnues lors des Midis des archives entre 12h00 et 14h00. Lors de cette première édition, cinq vendredis ont été retenus pour décrypter des dates ou événements qui ont marqué l'histoire de la République. La visite est libre, gratuite et informelle.

L'équipe des AEG se tiendra à disposition du public pour contextualiser les documents exposés. Les midis des Archives ne sont pas conçus comme des rencontres savantes; ils ambitionnent plutôt de valoriser une culture partagée à l'occasion de discussions informelles, écrit le canton dans un communiqué.

La première séance le 11 avril sera consacrée à Michée Chauderon, la dernière sorcière exécutée à Genève (1652). Enquête, interrogatoires, procès-verbal de torture (estrapade), rapports médico-légaux, confessions, jugement, sentence d'exécution: différentes pièces du dossier judiciaire seront exposées, donnant la parole aux protagonistes de cette cause célèbre (prévenue, femmes accusatrices, chirurgiens, médecins, magistrats).

Le 30 mai 2025 sera dédié à l'entrée de Genève dans la Confédération (1814). Le 12 septembre 2025, les AEG évoqueront Sissi, l'impératrice assassinée sur le quai du Mont-Blanc (1898). Le 10 octobre sera voué aux vacances de patates ou de pommes de terre. Enfin, le 12 décembre célébrera l'Escalade (1602).

Les présentations se dérouleront aux Archives d'Etat de Genève, rue de l'Hôtel-de-Ville 1, à Genève.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Trop de restrictions font reculer la culture du colza

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La surface de colza diminue en Suisse. Selon la fédération céréalière, ce recul n'est pas dû au manque d'intérêt des producteurs, mais aux trop grandes restrictions phytosanitaires (image symbolique). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

De plus en plus de producteurs abandonnent la culture du colza, car ils n'ont pas les moyens de protéger les plantes délicates contre les ravageurs. Une évolution inquiétante qui met en péril l'autosuffisance en huile de colza, estime leur association faîtière.

"Les beaux champs de colza d'un jaune éclatant marquent le paysage suisse", rappelle la Fédération suisse des producteurs de céréales (FSPC). Les insectes s'y ébattent et les abeilles butinent les quelque 200 litres de nectar que produisent les fleurs par hectare. Le colza contribue ainsi à la préservation de la faune et de la flore et soutient la biodiversité.

Le colza fournit également une huile végétale saine, riche en acide gras oméga-3, très populaire en Suisse. Cette huile indigène a remplacé une partie de l'huile de palme dans l'industrie alimentaire au cours des dernières décennies.

Or les champs de colza sont menacés, souligne la FSPC. La surface cultivée a reculé de 11% par rapport à 2023. Ce recul n'est pas dû au manque d'intérêt des producteurs, mais aux trop grandes restrictions, selon la fédération.

Phytosanitaires indispensables

Du semis en août à la récolte en juillet, cette culture fragile est la proie des ravageurs. Sans produits phytosanitaires, les plantes ne survivent parfois pas. Il n'existe ainsi pratiquement pas d'huile de colza biologique (1% de la récolte totale).

Divers projets de recherche ont été menés pour lutter contre les ravageurs sans utiliser de produits chimiques, mais ils n'ont pas apporté de solution satisfaisante. Pour la FSPC, il est donc compréhensible que la moitié des producteurs qui ont réduit leur production l'expliquent par un manque de produits phytosanitaires disponibles.

Après l'interdiction des matières actives utilisées il y a quelques années encore (néonicotinoïdes), le cyantraniliprole constituerait désormais une alternative intéressante pour les agriculteurs et l'environnement. Or l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) vient de rejeter une demande en ce sens des producteurs de céréales, alors que cette substance active est autorisée dans l'UE.

Motiver les producteurs

Face aux grandes restrictions imposées en Suisse, la FSPC juge ironique qu'il faille importer de l'huile de colza. Et ce en provenance de pays où ces produits phytosanitaires - et des produits encore plus puissants - sont autorisés et utilisés.

Contacté par Keystone-ATS, le directeur de la FSPC Pierre-Yves Perrin espère vivement que l'OSAV assouplisse rapidement ses procédures. Le marché du colza est porteur, mais on ne sait plus comment motiver les producteurs. De 6400 il y a trois ans, leur nombre est passé à 5600 cette année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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