Vaud
Le chantier de Kindercity peut démarrer à Y-Parc
Le chantier de Kindercity peut démarrer à Yverdon. Le canton de Vaud a décidé d’octroyer un prêt sans intérêt de 5 millions de francs en faveur du projet.
Le prêt sera financé à parité par les budgets cantonal et fédéral de la politique régionale. Véritable cité des sciences pour les enfants, Kindercity doit voir le jour sur le site d’Y-Parc. Son fondateur et directeur, Jean-Christophe Gostanian :
Le prêt cantonal de 5 millions réjouit aussi le syndic de la cité thermale, Jean-Daniel Carrard :
Kindercity existe déjà depuis 2004 dans la région de Zurich. Outre-Sarine, le parc attire environ 200'000 visiteurs chaque année. 100 à 150'000 visiteurs sont espérés du côté d'Yverdon. Le Kindercity vaudois ne sera d’ailleurs pas une copie de son grand frère zurichois :
Devisé à 65 millions de francs, le projet Kindercity comprend en outre une vaste partie de services, un cinéma, un supermarché et une garderie. L’inauguration est prévue au printemps 2019.
Lausanne
Gare de Lausanne : 650 clous géants à planter cette année
Les CFF vont entamer les travaux d'ancrages sur la paroi sud de la gare de Lausanne. Ils permettront de soutenir la plateforme ferroviaire et les voies, en lieu et place de l'ancien parking du Simplon.
Les CFF se préparent à détruire le parking de la gare de Lausanne. Et cela demande quelques mesures de précaution. Cette année, les ouvriers du chantier vont planter 650 clous géants dans la paroi sud de la gare. Ces ancrages permettront de soutenir la plateforme ferroviaire et les voies. Explications avec Benjamin Lejeune, chef de projet général aux CFF pour la partie inférieure et quais de la gare de Lausanne.
Ces travaux, pour lesquels les CFF ont reçu l'autorisation de construire début janvier, constituent "le point d'orgue" du chantier en 2025, a indiqué Charles-André Philipona, directeur du programme Léman 2030, lundi lors d'un point presse.
Enjamber les travaux
Parmi les autres travaux à venir cette année, et toujours sur le front sud, Charles-André Philipona a mentionné la pose d'une passerelle pour "la fin du printemps", laquelle permettra aux piétons d'enjamber le chantier à la rue du Simplon. Pour le printemps toujours, la première pierre du nouveau bâtiment des Epinettes, qui accueillera notamment un nouveau parking, sera posée.
Ailleurs sur le chantier, au bas de l'avenue Ruchonnet, les prochains mois permettront de poursuivre les travaux pour créer un nouvel accès au futur sous-sol de la place de la gare. En surface, de nouveaux appareils de voie (en direction du Valais) devront être installés en octobre. Ces travaux sont programmés lors d'un "week-end intensif", durant lequel la clientèle sera "fortement" impactée.
Autorisations attendues
"Très satisfait" des travaux des derniers mois, Charles-André Philipona a aussi relevé que l'année à venir serait cruciale pour le véritable coeur du chantier, à savoir la transformation des quais et la construction des passages inférieurs.
Signe d'une "montée en puissance" sur le chantier, quelque 110 ouvriers seront à pied d'oeuvre en moyenne chaque jour en 2025, contre 80 en 2024. En matière financière, alors que près du tiers du budget (499 millions sur 1,7 milliard) a déjà été investi, la tranche d'investissement pour 2025 se monte à environ 76 millions de francs.
Horizon 2037
Pour mémoire, le chantier de la gare de Lausanne a démarré en 2021. Deux ans plus tard, le projet avait dû être complètement revu pour mieux tenir compte de l'évolution du nombre de voyageurs, mais aussi pour régler des questions de statique du site. Un nouveau calendrier avait alors été élaboré, prévoyant une mise en service à l'horizon 2037, ce qui est toujours le cas aujourd'hui.
Football
Malgré le match nul, Ludovic Magnin est soulagé
Reprise partiellement réussie pour le LS. À la Tuilière, les Lausannois ont fait match nul (0-0) face au FC Lucerne. Un résultat frustrant, mais avec une performance qui fait plaisir.
C'est avec un nouveau statut que le Lausanne-Sport est entré sur la pelouse ce dimanche. Après une très bonne première partie de championnat, les hommes de Ludovic Magnin ont passé les vacances de Noël à la 3e place du classement. Mieux encore, ils n’accusaient qu’un petit point de retard sur le leader Lugano.
Le plus difficile est maintenant à venir, c'est-à-dire confirmer. Avec encore certaines inconnues jusqu'à la fin du mercato. Le LS a en tout cas déjà un renfort dans ses rangs en la personne d’Aliou Baldé. L’ailier fait son retour au club, mais faute à quelques lenteurs administratives, il n'était pas aligné pour cette reprise à la Tuilière.
Essayé pas pu
Le LS a en tout cas montré qu'il avait envie de rester tout en haut du classement. Les Lausannois se sont montrés agressifs d'entrée de jeu. Et on peut dire que le score de 0-0 à la mi-temps était plutôt mal payé.
Les occasions ont en effet été nombreuses côté vaudois. Fousseni Diabaté a eu le but ouvert devant lui, mais sa frappe a finalement été contrée (18e), Morgan Poaty a envoyé le ballon directement sur le gardien lucernois (19e), Antoine Bernede a tenté sa chance mais le ballon a été repoussé (20e et 40e) et Alvyn Sanches, grâce à une superbe passe de Bernede, s'est retrouvé en excellente position mais il a été taclé par Tyron Owusu (39e).
Le public a même espéré voir les Lausannois ouvrir le score sur penalty. À la 23e, sur une action dans les 16m, les joueurs et les supporters réclamaient une faute de main. Les tribunes se sont littéralement embrasées de mécontentement quand l'arbitre a laissé jouer. La VAR a vérifié les images, mais on voyait bien sur le ralenti que le ballon a touché les côtés du Lucernois et non la main.
Toujours pas
Même dynamique en seconde période. Les Lausannois sont notamment passés tout près de débloquer leur compteur juste après l’heure de jeu. Poaty est monté comme une flèche dans le couloir gauche. Le défenseur a passé devant à Alvyn Sanches qui a tiré en direction du but. Le tir a été légèrement dévié par le gardien lucernois et Alban Ajdini est arrivé une fraction de seconde trop tard pour pousser le ballon au fond.
Notons aussi le sauvetage de l’épaule de Karim Sow à 10 minutes de la fin du temps règlementaire sur l’une des rares actions dangereuses de Lucerne. Karlo Letica a également réalisé une belle parade dans la foulée. Et même si le public était déjà debout, prêt à célébrer, cette dernière grosse action à la 90e minute n’a pas abouti non plus.
De bonne augure
Ce score nul et vierge au coup de sifflet final n’est pas complètement mérité pour les Lausannois. Il frustre un peu le capitaine Noë Dussenne.
Le coach Ludovic Magnin confirme, mais relativise “C’est mal payé, oui, mais je suis content. L’important c’était la manière, de voir que l’équipe est capable de remettre du rythme, même dans un match de reprise.”
Reste que son capitaine souligne un manque de finition. Comment le défenseur l’explique-t-il?
Voir les adversaires s’adapter à leur jeu, cela complique quelque peu la tâche aux joueurs sur le terrain. Ludovic Magnin, lui, en sourit. “C’est un beau compliment”, lance l’entraîneur.
Le LS a donc un nouveau statut, mais pas de quoi chambouler l’état d’esprit de l’équipe.
Avec ces quatre semaines de pause, y avait-il tout de même une crainte?
Le Lausanne-Sport garde néanmoins la troisième place du classement. À voir si Ludovic Magnin et ses joueurs trouveront les solutions pour le prochain match. Ce sera dimanche à St-Gall (14h15).
Lausanne
Soins à domicile: l'AVASAD se mobilise pour la santé mentale
L'Association vaudoise d'aide et de soins à domicile veut faire face aux enjeux croissants en santé mentale. Les centres médico-sociaux (CMS) peuvent détecter les premiers troubles psychiques et mettre en place des actions de promotion de la santé mentale chez les seniors, mais pas seulement. Ils comptent aussi être disponibles pour les jeunes.
"La santé mentale, c'est le grand défi de notre société. Nous voulons en faire un axe stratégique puissant, un pilier, au sein de l'Association vaudoise d'aide et de soins à domicile (AVASAD)", explique à Keystone-ATS Tristan Gratier, président du Conseil d'administration de la faîtière des CMS.
"Avec ses quelque 5000 collaborateurs, l'AVASAD est bien placée pour déceler le plus vite possible sur le terrain les problèmes de santé mentale. Et pas seulement chez les seniors, mais aussi chez les jeunes et les personnes actives", affirme-t-il. "Cela doit devenir un axe de prévention pour toute la vie".
Chaînon important
C'est d'ailleurs l'un des grands objectifs pour 2025: faire passer l'information que les CMS sont aussi à disposition des jeunes et de leurs parents. Pour ce faire, il faut renforcer les partenariats "solides et professionnels" avec les pédiatres et les médecins de famille notamment, selon lui.
On le sait moins, mais 98% des familles vaudoises concernées par l'arrivée d'un bébé sont contactées par les infirmières de la petite enfance des CMS, dans une démarche de promotion de la santé et de prévention. Et 70% d'entre elles reçoivent une prestation.
"L'AVASAD est un chaînon entre le monde de la santé et le monde social. Le but est d'agir précocement avant que la santé mentale, associée ou non à des troubles psychiatriques, ne se détériore, ou d'accompagner le client dans son rétablissement, à tous les âges, et ne devienne une problématique psychique", relève M. Gratier.
L'idée est que chacun ne se gêne pas de parler de son mal-être, de stress, d'anxiété, d'angoisse, de perte de confiance et d'estime, de moral en berne, de déprime, de dépression voire de pensées noires, afin de prévenir l'apparition d'une crise, et d'accompagner la personne selon ses ressources. "C'est sans doute moins intimidant de parler à un collaborateur d'un CMS qu'à un psychiatre", résume M. Gratier.
Formation interne
Depuis plusieurs années, les collaborateurs de l'AVASAD suivent une formation interne sur le concept et les outils de base de la santé mentale. Près de 100 postes à plein temps concernent des spécialistes en santé mentale qui peuvent intervenir sur des problématiques plus spécifiques. Dans le canton de Vaud, environ 3000 clients des CMS sont accompagnés chaque mois pour des besoins en soins liés à des troubles psychiques.
La pratique d'une activité sportive ou créative, l'entretien des liens sociaux, organiser des repas communs, le fait de demander du soutien ou encore d'accompagner dans l'acquisition de stratégies permettant de gérer la maladie ou la crise, sont des exemples concrets permettant de favoriser et de préserver le bien-être mental, cite M. Gratier.
En clair, tout comme pour l'aide et les soins prodigués au niveau physique, les prestations relevant de la santé mentale font pleinement partie de la mission des CMS. Elles contribuent au maintien en bonne santé de la population, en s'inscrivant dans une démarche de santé durable et dans la perspective du bien-vieillir à domicile.
Approche positive du bien-être
Cela fait environ quatre ans que la thématique de la santé mentale s'est imposée aux côtés de celle du vieillissement de la population. "Aujourd'hui, c'est devenu une évidence. Même le gouvernement vaudois en a fait l'une de ses priorités dans son programme de santé", souligne le président de l'AVASAD.
Selon la définition donnée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la santé mentale correspond à "un état de bien-être mental qui nous permet d'affronter les sources de stress de la vie, de réaliser notre potentiel, de bien apprendre et de bien travailler, et de contribuer à la vie de la communauté". Essentielle au développement personnel et communautaire, le bien-être mental fait partie intégrante de la santé en général, et ne se définit pas seulement par l'absence de troubles psychiques, selon l'OMS.
En Suisse et selon le rapport sur la santé mentale de l'Observatoire suisse de la santé (Obsan), ce sont près de 15% des personnes qui sont affectées par des problèmes psychiques moyens à graves."Si l'espérance de vie place la Suisse en haut du classement européen avec une moyenne de 83 ans, l'espérance de vie en bonne santé générale, mentale et physique, fait reculer la moyenne à 72 ans. Il y a donc encore beaucoup de progrès à faire", note Tristan Gratier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Journée du papet dans dix villes vaudoises vendredi
Poireau, pomme de terre et saucisse aux choux: GastroVaud va servir vendredi prochain à midi du papet vaudois sur les places de dix villes du canton. La dégustation est offerte aux passants gourmands à l'occasion de l'Indépendance vaudoise, fêtée le 24 janvier.
L'action est organisée en collaboration avec l'Association Charcuterie vaudoise IGP et la Fédération vaudoise des producteurs de légumes. La première met à disposition 1700 boucles de saucisses aux choux, la seconde 850 kilos de poireau.
Initiée en 2017, à l'occasion des 125 ans de GastroVaud, la démarche permet de valoriser les traditions culinaires et les produits du canton de Vaud. En 2024, plus de 3000 personnes y avaient participé.
La distribution se fera sous des tentes, dès 12h00 jusqu'à épuisement. "Attention, premiers arrivés, premiers servis", prévient GastroVaud dans son communiqué.
Les restaurateurs seront présents à Lausanne (Palud), Echallens (Hôtel-de-Ville), Yverdon-les-Bains (Remparts), Morges (Hôtel-de-Ville), Nyon (St-Martin), Vevey (devant le centre Manor), Moudon (caserne communale) et Aigle (marché). Château-d'Oex (Grand-Rue) s'y associe également, dès 18h00, ainsi qu'Oron-La-Ville le samedi de 10h00 à 12h30 (marché).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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